Robert Combas

Technique mixte sur impression papier 210g

H.74 x L.60,8 cm

H.89,5 x L.76 cm (avec cadre)

Bio

1957 Naissance à Lyon.

1979 Il crée avec Ketty Brindel et Richard (dit Buddy) Di Rosa le groupe de rock Les Démodés, au son primitif et aux textes dadaïstes, et dont Libération se fera alors l’écho.

1980 Il est repéré par Bernard Ceysson, qui lui propose de participer à l’exposition « Après le classicisme », la toute première de sa carrière d’artiste. Première expo personnelle à l’étranger : « Objekte und Bilder », à la galerie Eva Keppel, à Düsseldorf. Une expo intitulée « 2 Sétois à Nice » réunit Robert Combas et Hervé Di Rosa chez Ben Vautier. Celui-ci les présente alors comme les chefs de file d‘un retour à la peinture figurative, mouvement qu’il nommera « la Figuration libre ».

1983 Première expo personnelle à New York, dans la galerie du grand marchand d’art américain Leo Castelli.

1984 L’exposition « 5/5: Figuration libre France/USA », au musée d’Art moderne de la ville de Paris, met en scène les affinités plastiques et culturelles entre les peintres de la Figuration Libre, dont il fait partie, et les graffitistes américains (Basquiat, Crash, Haring, Scharf).

1990 Une exposition à la Wolf Schulz Gallery, à San Francisco, montre pour la première fois le style des « coulures », nouvellement exploré par l’artiste. Au musée Toulouse-Lautrec d’Albi, «Combas-Toulouse-Lautrec » confirme son évolution formelle et son intérêt pour le spirituel.

1993 Exposition au musée d’Art moderne de la ville de Paris.

2000 Exposition « Marilyn Combas », dans laquelle il s’approprie l’icône du XX° siècle.

2010 Il crée avec Lucas Mancione le groupe Les Sans Pattes.

2012 Rétrospective au musée d’Art contemporain de Lyon : « Greatest Hits, on commence par le début, on termine par la fin ».

Libération 2016

Une révolution de l'horreur

Par Robert Combas (1957, France)

« L’essentiel, je l’ai dit par ma peinture, par le titre de l’œuvre (“ Une révolution de l’horreur ”), avec mon langage. À quoi servirait-il d’en dire davantage? Je n’ai pas l’envie ni le langage pour philosopher ou développer une analyse politique ou géopolitique. Les batailles sont un thème récurent dans mon œuvre. J’en ai peint plusieurs dizaines. Or nous sommes en guerre, c’est ce qu’on nous a dit. Pour le reste, dans ce que j’ai peint et écrit se trouvent les réponses à vos questions». Une révolution de l’horreur (Texte tiré de la une de Robert Combas) «Des décisions aux conséquences graves. Se retrouver dans soi et ressentir une sensation de réelle compassion, ce n’est pas donné à tout le monde. Une révolution sur soi à soi-même pour res- sentir à un moment non précis dans le temps, ressentir la véritable tristesse de ce jour qui porte malheur par nos traditions. Ressentir le malheur de ce lieu.»

(Inscrit dans la peinture)

«Vendredi 13 la fin du monde

PEUR ça fait peur

ça tire dans tous les sens

On sait pas qu’est ce qui se passe

On sait pas où on est

On sait pas ce qu’on fait

On attend que ça passe

Près pour le sulfatage

Des décisions aux conséquences graves.»

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