Pastel maigre sur papier

« Je n’ai pas fait le portrait d’une idole, d’une personne charismatique. J’ai préféré faire le portrait de toutes les femmes africaines qui, en ce moment, me touchent beaucoup. Ces femmes anonymes qui ne sont pas dans la lumière, ces mères, ces amantes, ces filles qui font l’Afrique et qui parfois meurent sur ces bateaux en face de Saint-Tropez. Je voulais leur rendre hommage dans une sorte de leçon minimale de la couleur à l’usage des enfants. Je ne suis pas militant. Ce n’est pas extrême-gauchiste. C’est un sentiment simple, profond, humain. L’idée d’un message universel. »