Abdelkader Benchamma

Portrait de Jane Campion par Abdelkader Benchamma

Encre sur papier Arches.

Madame Figaro 2020

Jane Campion, cinéaste

POURQUOI ELLE ? « J’AI CHOISI CETTE RÉALISATRICE POUR SON COURAGE,SON IMAGINAIRE ET SA SUBTILITÉ. »

Réalisatrice néozélandaise née en 1954, Jane Campion a bâti son œuvre sur des portraits de femmes déterminées à se libérer des carcans de leur époque.

Dès son premier long-métrage, elle impose son univers et brosse des portraits saisissants d’héroïnes en quête d’identité ou d’émancipation. « Mes films sont des réactions à l’obsession de la société pour la normalité et sa propension à exclure les déviants », souligne la cinéaste multi-récompensée. Performance unique dans l’histoire du Festival de Cannes, elle y obtient deux Palmes d’or, celle du court-métrage pour Peel en 1986, puis celle du long-métrage pour La leçon de piano en 1993. Autre consécration en 2014 : elle est la première femme réalisatrice désignée à la présidence du jury du festival cannois.

Par Abdelkader Benchamma

Pour cet artiste né en 1975 à Mazamet, le dessin est une écriture permettant de montrer ce qui n’existe pas, d’exprimer l’impalpable, les zones intersidérales, le big bang.

Laissant libre cours à son imaginaire nourri de lectures scientifiques et philosophiques, mais aussi par la découverte des œuvres de Fra Angelico, Abdelkader Benchamma invite les visiteurs à traverser ses œuvres pour les entraîner au cœur d’une représentation artistique qui interroge souvent un même thème : à quoi peut ressembler la création du monde ? Face à ces concepts difficiles à exprimer, le peintre a choisi d’envahir l’espace en faisant dériver des motifs graphiques et poétiques, à la façon d’une cartographie chimérique.

SA CAUSE : LE MRAP, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples.

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