Lee Bae

Portrait de Lee Bae par Eun Sun Kim

Encre sur papier Arches.

Madame Figaro 2020

Eun Sun Kim, chef d’orchestre

POURQUOI ELLE ? « J’AIME LES FEMMES CHEFS D’ORCHESTRE. ELLES SONT PLUTÔT RARES. ET J’AIME PARTICULIÈREMENT EUN SUN KIM POUR SA DÉLICATESSE, SON CALME ET L’ABSENCE DE SYSTÉMATISME LORSQU’ELLE DIRIGE. »

Née à Séoul en 1980, Eun Sun Kim, aujourd’hui chef d’orchestre, étudie d’abord le piano dans son pays, puis la composition à Stuttgart avant de remporter le concours international de direction d’orchestre d’opéra. Ses deux mentors sont Daniel Barenboim et Kirill Petrenko. Elle travaille en France à l’Opéra de Marseille, puis de Toulon, avant de devenir la première femme à diriger l’Orchestre symphonique de Cincinnati.

En 2019, elle est nommée directrice musicale de l’Opéra de San Francisco, poste qu’elle occupera à compter du mois d’août 2021. Elle est considérée par ses pairs comme exigeante, sensible, habitée.

Par Lee Bae

L’artiste coréen Lee Bae, né en 1956, a étudié aux Beaux-Arts de Séoul.

Son travail, qui brouille la frontière entre dessin, peinture et sculpture, joue du pouvoir évocateur de la matière, celle des morceaux de charbon de bois qu’il assemble avec des fils de fer pour les transformer en sculptures monumentales, incandescentes ou sépulcrales.

Ce bois provient de la province du Gyeongsang, en Corée du Sud. Brûlé dans un four à mille degrés, il est ensuite refroidi pendant quinze jours. Utilisé d’abord parce qu’il n’était pas cher, ce bois est devenu la signature de l’artiste. Lorsque Lee Bae peint, il y ajoute de la résine et de l’acrylique, qui donne au trait une légèreté saisissante.

CAUSE : SOUTENIR LES JEUNES MUSICIENS CORÉENS DANS LEUR PARCOURS.

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